Pour en savoir plus

Qu'est-ce que la Serve?

Occupé historiquement par la faculté de pharmacie, ce terrain est situé dans le quartier Buclos-Grand Pré, entre l’Hôtel de Ville et la piscine des Buclos.

Le nom du domaine de la Serve vient du latin silva qui signifie la forêt. Le périmètre de projet englobe le terrain de la faculté (y compris les jardins familiaux) ainsi que les logements étudiants au nord et deux parcelles à l’ouest de l’allée de la Faculté.

Un périmètre de réflexion plus élargi encore permet de réfléchir à l’intégration du futur site de la Serve au cœur de Meylan et à ses liens avec l’existant.

Historique

  • 1971/1972 : Construction de la faculté de pharmacie, propriété de l’Etat
  • 2018 : Déménagement de la faculté sur le site du CHU à La Tronche
  • 2019 : Vente des terrains de l’Etat – terrain de la faculté à l’EPFL/ logements étudiants à ACTIS
  • 2021 : Signature de la convention GAM/EPFL/Meylan fixant une production de 15500m² de logements dont 45% sociaux
  • 2022 : Déconstruction de la faculté
  • 2025 : Lancement de la démarche participative La Serve

Quelles surfaces ça représente?

  • Périmètre de projet : 4,8 ha​
  • Bâtiment ancienne faculté de pharmacie : 4 100 m² de surface de plancher / 1 770 m² d’emprise au sol​
  • Total projet faculté (4 extensions projetées mais non construites) : entre 12 000 et 15 000m² de surface de plancher
  • Logements étudiants Ariane : 3 550 m² de surface de plancher / 1 400 m² d’emprise au sol (dont garages)​
  • Extérieurs (parkings + cheminements) : environ 7 000 m²​ d’emprise au sol
  • Surfaces imperméabilisées (faculté + logements + extérieurs) : environ 10170 m²​ d’emprise au sol
  • À construire 15 500 m² de surface de plancher (dont 45 % de logement social) - convention

Combien ça coûte?

  • Acquisition du terrain de la faculté par l’EPFL : 4.94M€​
  • Déconstruction de la faculté + désamiantage et dépollution : 975 000€​
  • Divers (assurance, entretien, sécurisation depuis 2019) : environ 80 000€​

Total : environ 6 M€ en 2025

  • Acquisition des logements étudiants par ACTIS : 1.7M€

Les pénalités éventuelles :

  • La pénalité fixée par la convention signée entre la Ville de Meylan, l’EPFL et Grenoble-Alpes Métropole ne concerne que la production de logement social.
  • Si le programme de la Serve ne comporte pas un minimum de 45% de logements SRU (dont 35% de locatif social et 10% d’accession sociale), l’acquéreur paye 620€ par m² de surface de plancher de logements SRU non construit​ (prix en 2024).
  • Dans le cas où on ne construirait pas du tout de logement social, la pénalité serait donc de 45% de 15 550m² x 620€ = 6975m² x 620€ = soit 4.3M€​

En conclusion, s’il était décidé qu’aucun aménagement ne devait être réalisé sur ce terrain, le coût pour la commune s’élèverait à 10.3 millions d'euros.

La concertation est-elle obligatoire?

La concertation préalable peut être rendue obligatoire en phase opérationnelle selon l’incidence du projet sur le cadre de vie.

Dans le cas de la Serve, la Ville de Meylan s’est engagée bien en amont de cette phase pour permettre aux habitants et usagers d’imaginer ensemble le devenir du site. D’autres instances de concertation seront prévues tout au long du projet, de sa définition jusqu’à sa réalisation, afin de continuer à inclure les Meylanais à la démarche et d’aboutir à un projet qui soit réellement partagé.

A quoi va servir la démarche de concertation?

Cette première étude réflexive est engagée pour six mois par nos prestataires Ville Ouverte et Atelier Iris Chervet (urbanistes et paysagiste).

Différentes méthodes sont mises en œuvre pour recueillir l’expertise d’usage des habitants : des immersions dans les quartiers à la rencontre des Meylanais, des conférences-débats ouvertes à tous pour élargir nos horizons, des ateliers de travail avec des habitants et des membres d’instances locales pour explorer et co-élaborer.

La phase de diagnostic (jusque mi-avril) vise à déterminer la vocation du site : quels seront ses usages, ses publics.

La phase de scénarisation visera par la suite à partager des éléments d’organisation fonctionnelle et de programmation, afin de définir le projet de vie de La Serve.

Pourquoi ne plus parler d'écoquartier La Serve?

La démarche d’écoquartier est très encadrée et demande de valider un certain nombre de critères.Le choix est fait aujourd’hui d’élargir les possibles à d’autres formes et d’autres usages.

La démarche pourra donc être de concevoir un écoquartier, mais ce n’est plus un passage obligé afin d’aboutir à un projet soutenable et exemplaire qui permettre de conjuguer les problématiques climatiques, sociales et du bien vivre-ensemble.

Comment sera traitée la question de l'eau sur le terrain?

La présence de rivières souterraines sera prise en compte, autant que l’évolution de leurs parcours suite à la réalisation d’ouvrage ou à des épisodes pluvieux, qui en dévient les tracés. L’équipe projet va ainsi partir de l’état des sols du secteur et du fonctionnement hydrographique de la commune.

L’objectif est de mettre à plat l’état des contraintes environnementales sur lesquelles le projet va se baser. Le risque d’inondation et de ruissellement sera intégré en conception d’aménagement et de construction, aussi bien dans les espaces publics que les espaces privés, extérieurs comme bâtiments.

Comment sera utilisé le site avant le démarrage des travaux?

Des usages peuvent être mis en place de manière transitoire : soit temporaires, sans lien avec le futur projet, soit dans un objectif de préfiguration de ce que pourrait devenir le terrain de La Serve.

Ces modes d’urbanisme permettent d’explorer des pistes à intégrer dans le programme de manière pérenne, mais aussi de faire vivre le site dans les temps longs de l’aménagement.

Y-a-t-il un minimum de logements à construire?

Entamer la réflexion par un nombre de logements (ou une hauteur), ce serait ne pas penser le besoin.

La démarche porte donc avant tout sur la définition des besoins et de la stratégie de peuplement.

La vocation résidentielle du site sera établie ensuite, puis le nombre et le type de logement (le « qui » et le « comment »). Les scénarios programmatiques qui seront réalisés pour le projet proposeront ainsi des curseurs variables concernant le nombre de logements, leur typologie, les publics cibles, etc.